Alice-Roy/Nancy-Drew/Collections de livres pour la jeunesse
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Comment retrouver et collectionner nos chers livres de jeunesse: Les œuvres de Caroline Quine, les Alice, les sœurs Parker mais aussi Fantômette, le clan des sept, le club des cinq, toutes ces séries qui nous rappellent nos lectures d'enfance.
Sujet: ### Centenaire de Georges Bayard ### Ven 16 Oct - 7:52
### Centenaire de Georges Bayard ### Georges Bayard (1918 - 2004) écrivain français et auteur de romans pour la jeunesse.
2020, année cauchemardesque ma p'tit Lulu, Les forets brûlent, c'est la sécheresse. Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres, idem, c'est à dire plus pauvres. La banquise est devenue un glaçon pour apéritif. Je vais croiser des ours polaires sur ma route. C'est moi le responsable. Je suis l'ennemi public n°1 ma p'tit Lulu ! J’appartiens à l'espèce humaine qui a tout détruit, même notre vie. J'ai honte. Envie de me suicider au Covid-19, « mélangé à la confiture de groseille. » Par lâcheté, je renonce car j'ai commencé à lire Michel et les castors de Georges Bayard. Et y a plein de surprises dans ce E-book made in France, crée avec passion par DCM. C'est du "local" un Michel de Georges Bayard. En 1975, écrivains et l'industries sont encore « chez nous ». En 2020, il faut se replonger dans l'histoire des années "70", qu'enfant, nous avons vécu en partie. J'avoue que la présentation de ce Michel par M. Forcheron, m'a emballé. La richesse des connaissances de Michel Forcheron sur l'auteur et les personnages de la série aident à la découverte de l'univers de Georges Bayard. G. Bayard, cet enseignant qui écrit des histoires pour susciter la curiosité de son lecteur et l'inviter à découvrir le monde qui l'entoure. Ce monde qui sera bientôt entre ses mains. Cette édition de la série Michel en E-book est un très bel hommage à monsieur Georges Bayrad. Quelle tristesse que de constater le peu de reconnaissance de l'éditeur Hachette pour cet auteur qui a rapporté tant de brouzoufs à « la pieuvre verte ». Mais n'accablons pas Hachette Travel Retail très en difficulté à cause de la Covid-19. Oui..., je vais vous expliquez Monsieur Bayard, Publishing, Free cash-flow, le Résop Groupe, etc d'Hachette. (...) On retrouve Daniel avec notre héros accompagné en plus... je vous laisse deviner ? Hé ouais, nous retrouvons Martine. Très bien dessiné par P. Daure. Mais Martine au « visage régulier, intelligent, éclairé par deux grands yeux bleus très vifs », est un "sous rôle secondaire" pour Monsieur Bayard. Une Martine que Georges Bayard oubli dans un chapitre. Martine fait les courses, la vaisselle et autres tâches ménagères... dans quelques années, c'est les "allocs" de la CAF virés sur son compte "CCP"... car depuis 10 ans déjà une femme a le droit d'ouvrir un compte bancaire et avoir un travail sans le consentement du mari. Y a encore du boulot Martine pour l'égalité !
Ce Michel et les castors est pour moi une découverte, car je n'avais pas connaissance de l'existence des castors en France. Je sais ! « Bonjour le bolos ! »... mais j'ai toujours vécu dans le "minéral". Je prends des couleurs sous les lumières artificielles d'un sous sol et vois le jour au clair de lune... Et la "nature", c'est un truc pas très naturel. C'est en lisant Michel que je découvre ce « monde ».
Je ne sais pas si vous serez d'accord avec moi, mais le déroulement des faits, le lieu, l'ambiance en fond le plus "Georges Siméon" de la série. L'aurore, le p'tit matin, chocolats et pain grillé... Dehors « la surface lisse d’une lône (...) la solitude du lieu (...) et le castor a plongé ! » Moi aussi j'ai plongé dans l'histoire de gens simples habitant un village avec son café, son épicerie... par un mois de novembre des années 70. Tout commence quand Michel observe par la fenêtre « L’homme marchait très vite, bien qu’atteint d’une légère claudication. » L'aventure démarre et qu'elle aventure ! Mettez vos bottes pour vous balader sur les bords des lônes, méfiez-vous des vrais faux braconniers ou l'inverse, saluez l'orpailleur... L'artiste peintre croise Nestor la Canne sans le savoir, des Romains auraient laissé un trésor dans la région et n'oubliez pas de passer à l'épicerie pour prendre d'excellentes saucisses. Si vous pensez que j'ai "fumé"... c'est pas faux... Du "Caporal bleu" roulé à la main !
J'ai failli, tel le castor, rongé la liseuse pour faire « barrage » au mot "FIN". Félicitations Monsieur Bayard pour ce Michel et les castors.
Merci DCM & Michel Forcheron pour cette édition numérique "spéciale bibliophile".
Valente
Messages : 17 Date d'inscription : 05/10/2020
Sujet: « Michel » de Georges Bayard (M. Forcheron) Lun 11 Jan - 8:36
# « (...) Et je me dis et je me redis # De tous ces dessins d'enfant que n'ai-je # Pu préserver la fraîcheur de l'inédit » (S. Gainsbourg)
Je suis vieux et découvre la série "Michel" de la bibliothèque verte. Je n'ai lu aucun "Michel" dans ma jeunesse¹, mais plutôt lu l'autre série pour « garçon », les 6C. Plus je découvre la série Michel, plus l'écrivain m’intéresse. Dans chaque histoire de Michel, je découvre une « petite histoire » d'un lieu du terroir de France. Époque des « trente glorieuses, baby boom, etc ». En lisant un "Michel", c'est une tranche de vie de là « la France profonde » que l'on appelle aujourd'hui « la France périphérique ». Et cette France décrite par G. Bayard dans Michel a bien changé.
Mais qui est Michel, ce héros de la BV crée par G. Bayard ? Qui est l'auteur ? Car on découvre une richesse pleine de bon sens dans ces livres.
Le hasard, fait bien les choses, on m'a offert le livre de M. Forcheron : « Michel » de Georges Bayard. Grand merci à l'auteur de cette monographie, car j'ai trouvé les réponses à mes interrogations sur cette série phare de Hachette. Car quand je découvre le "volume" du dernier Musseau, cela ferait sourire monsieur Bayard, lui qui triplait ce "volume" ! Alors, oui, chaque sortie d'un « Michel », serait aujourd'hui un "hyper best seller".
Chose qui m'a amusé en lisant la monographie de M. Forcheron, c'est que j'ai probablement croisé monsieur Bayard. Môme, j'étais presque "voisin" de G. Bayard². J'ai sans doute croisé l'auteur, en prenant le RER B. Le provincial, Monsieur Bayard a connu la "petite couronne", la Gare d'Orsay, Gare Montparnasse, Bastille, Les Halles. Lieux disparus ou qui n'ont plus rien à voir avec aujourd'hui. D'après les anciens, les quartiers de Paris étaient des "villages". Enfants, eux jouaient dans la rue. Le tout voiture voulu par Ponpidou a complètement métamorphosé les quartiers. Plus aucun jeune ne joue dans la rue. Dans un bar, j'avais fait la connaissance d'un retraité. Né à Paris il avait travaillé dans un des abattoirs de la "couronne". Ce grand-père facétieux imitait les différents accents des quartiers parisiens et cela nous amusait beaucoup. Un passé ou les régions de France étaient encore présentes dans certains quartiers de Paris. On changeait de région en prenant le métro d'après "l'ancien".
Comme beaucoup de banlieusards ou parisiens, monsieur Bayard partait en vacances. Une chance de "partir", car le "92" avait encor ses bidonvilles qui subsisteront jusqu’à la fin des années "70". Les vacances, période ou beaucoup de mômes étaient pris en charge par les communes dans des centres aérés. Bien pratique pour les parents. Époque ou j'ai découvert la bande des 6C et leurs voyages. J'aurais lu Michel, je pense que j'aurais plus découvert de lieux ou de situation que l'on ne trouve pas dans l’œuvre de Bonzon. En lisant le livre de M. Forcheron, on découvre un G. Bayard cherchant à susciter la curiosité du lecteur au delà de l'intrigue. G. Bayard, curieux des choses de la vie, qui observe et se rend compte que le monde change. Histoire après histoire, on assiste a ces petits changements mis en scène dans la série Michel. Aujourd'hui, la France de G. Bayard, n'existe plus. Faut-il le regretter ? Bien sûre que non ! Georges Bayard est moderne.
Quelle que soit notre enfance, cette période reste indélébile. Ne dit-on pas que « l'on ne guérit jamais de son enfance ».
Michel est la seule série à ne pas figurer au catalogue Hachette en ce début du troisième millénaire. C'est le "gros" avantage quand on lit un 6C dénaturé par Hachette. Michel, lui est resté authentique. Il n'a pas renié la façon de vivre dans les terroirs français. À sa façon, Michel est le témoin d'une « France éternel ». Et aujourd'hui, Michel est toujours présent. C'est le vrai Michel de cette « France éternelle » que je découvre grâce à la réédition en version numérique de DCM. Et, en 2021, c'est un plaisir de lire la monographie : « Michel » de G. Bayard, de M. Forcheron.
Si vous me lisez monsieur G. Bayard, sachez que moi aussi je m'appelle « Michel ».
## à propos de l'édition : Quel dommage que l'éditeur n'est pas réalise son travail de pré-presse pour éditer cette monographie. On trouve beaucoup trop d'erreurs : fotes d'ortaugrafes, erreurs typographiques. C'est un manque total de respect du « client » et de l'auteur. En 2000, il était pourtant simple de faire valider gratuitement cet E-pub sur le "Ouaibe". Je ne suis pas un lecteur « psycho-rigide », car j'invite tout le monde à découvrir cette excellente monographie.
Valente
Messages : 17 Date d'inscription : 05/10/2020
Sujet: Re: ### Centenaire de Georges Bayard ### Mer 27 Jan - 9:55
Avec tout mon respect au professeur Samuel Paty et sa famille. À monsieur Lambert professeur de Math, qui m'a « transformé ».
« Michel connaît la musique » est paru la première fois en 1976. 45 ans après, la lecture de ce tome est comme une douce mélodie du passé de mes jeunes années. Peu importe, si vous n’êtes pas de cette génération, ou que vous n'avez pas vécu en banlieue. C'est un G. Bayard, un style d'écriture qui vous fera vivre en "musique" cette « tranche de vie » Seventis pour la jeunesse. M. Forcheron à raison, un "Bayard" c'est un p'tit moment d'histoire glissé dans un récit.
Cette aventure de Michel se déroule à Paris et en banlieue Sud. Et accessoirement la banlieue sud-est (Paris - Varennes-Jarcy) ou loge Michel, Daniel et les chers jumeaux. Pour comprendre les transports parisiens de nos héros provinciaux sur Paris... G. Bayard, provincial aussi, ne résiste en décrivant une journée de banlieusard allongé de presque 2 heures pour son trajet.
G. Bayard a écrit:
« À dire vrai, ce n’était pas tout à fait ainsi que les deux cousins avaient imaginé leurs vacances à Paris. Le train-train de la boutique leur pesait un peu. Et puis les longs trajets de métro, matin et soir, La Varenne-Paris et retour n’étaient pas très agréables. »
Avec G. Bayard on découvre les goûts musicaux de Michel et Daniel : un disque Seventis d'un Arkwright totalement inconnu en 76 ! Et pour cause, il existe bien un Richard Arkwright, mais lui, est du XVIII siècle. Autodidacte devenu roi de la filature du coton, merci Wikipédia. Il est aussi question de « filature » dans ce "Michel", mais beaucoup plus tard. 1976, sur le pick-up des grands, je découvrais leurs musiques sur vinyle. J. Joplin s'était envolée au-dessus des champs de cotons (Summertime). Place à Deep Purple ou autres "45" qui m'énervaient, car je ne comprenais pas l'anglais. Sauf un "33", Lasy de DP que j’appréciais. Comment « comprendre » la musique des Seventis pour G. bayard ? Car Seventis rime avec : sexe, drogue and Rock'n'Roll, pas le style de la BV. G. Bayard voyageur de banlieue côtoyait cette « faune de jeunes » qui n'avait plus rien à voir avec les hippies "soixante-huitards retour Katmandou". Cette génération Seventis avait-elle seulement lu un BV, dans leur proche passé d'écolier ? On peut se poser la question monsieur Bayard. Et bientôt, place à l’apogée du mouvement Punk et son rock primitif. Vous ne serez pas « déçu » monsieur Bayard ! La banlieue de G. Bayard est bourgeoise et celle de Monsieur Hulot dans les films "Mon oncle" et "Playtime", avait sacrément « évolué ». Des grands ensembles, "barres", tours dominent. C'est le nouveau paysage et lieu de résidence des banlieusards. Fini les "mobs" ou Malagutis... Place aux "caisses" 4 roues. Peu importe l'origine. La cité avait son marché de pièces ou de régularisation. Une "tire" pour aller en "boite". Idéal pour "emballer" les "meufs" vers des paradis artificiels ou d'autres."choses"... Les "exploits" des « grands » ne manquaient pas dans ces années-là. Mais c'est pas très BV...
Passons, ce Michel est un régal avec un côté farfelu quand l'auteur imagine de réparer un disque vinyle. L'auteur invente t'il un nouveau métier ? On peut nettoyer un vinyle, mais réparer une rayure... Ben non, monsieur Bayard, c'est impossible ! L'explication est simple, le sillon d'un vinyle varie entre 60 et 150 microns. Opération impossible dans un « baraquement de planches ». Chelou, cette description du "labo" du sympathique réparateur. Solution de G. Bayard, l'action : le "repiquage", puis destruction du vinyle. La, c'est plus crédible.
Autre invraisemblance de physique, un « message » caché dans le sillon d'un vinyle que je vous laisse découvrir. Très "Mission: Impossible" monsieur G. Bayard. Mais je suis pas Jim Phelps qui écoute sa ritournelle avant que le "disque" s’enflamme.
1976, moi aussi comme Michel et Daniel, j'ai pris la ligne de Sceaux, rebaptisée un an plus tard RER B. Musique de mécanique dans ces vielles rame Z 23000, ou j'ai probablement croisé Monsieur G. Bayard ! Ah, la ligne de Sceaux (Luxembourg/Palaiseau), c'est une partie de l'histoire des transports en banlieue. Au départ de Denfert-Rochereau, les locomotives à vapeur ne pouvaient être retournées. Denfert-Rochereau est la seule gare en courbe prononcé, presque un cercle. Au terminus de Palaiseau, la loco vapeur était retournée. La station Denfer sera déplacé et en partie enterré pour le prolongement de la ligne à Luxembourg, puis électrifié en 1500 Volts DC. La partie Palaiseau - St Remy (SNCF) était en 25 OOO Volts AC. Le passage en RER (RATP) imposa une adaptation du matériel en bi-tension. La série Z 2300 est la première génération de matériel automoteur électrique mise en service en 1937. La réforme des « Z » commencera en 1984. La dernière automotrice Z circulera le 27 février 1987. 50 ans de service en AC/DC !
Mais pourquoi Michel et Daniel se retrouvent-ils en banlieue ? À cause d'un problème pseudo mathématique"en base 10, résolu par Michel. Un numéro de téléphone « codé ». Bon, 45 ans après, comme l'élève de seconde, l'astuce du numéro « codé » imaginé par l'auteur ne tient pas la route. Mais, c'est joliment écrit et c'est tout le charme du style d'écriture de G. Bayard. En lisant ce Michel, je redeviens le môme de "76" ; alors cette « base 10 » hé ben j'y crois !
Le fil conducteur de toutes ces péripéties... c'est « l'amour », mais sur microsillon... Ouf ! C'est la BV ! Un 33tours des Noces de Figaro égaré. Célèbre Opéra composé par Wolfgang Amadeus Mozart et Lorenzo de Ponte pour le livret. Il aura fallu l'aide des jumeaux pour retrouver le "33" tours des Noces de Figaro. Terminus pour Michel... Sous le chapiteau d'un Cirque. Fin du spectacle ? Non ! Le spectacle doit continuer.
À bientôt monsieur G. Bayard.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Le vinyle Si vous avez encore des vieux vinyles et souhaitez les numériser, rien de plus simple en 2021. En bonus, vous pourrez supprimer les « craquements » de vos "galettes" qui vous agacent. Pour la partie logiciel : Audacity et son tutoriel. Les exemples ne manquent pas sur YT pour bien numériser vos galettes et utiliser Audacity. Si vous êtes pas TechnoFile, rien de grave, chez Vinyles & sons « on connaît - très bien - la musique ! »
Si vous avez la chance d'avoir investi vos brouzoufs chez Pfiser, alors cette platine laser est pour vous. Aucune usure de vos "galettes" et la meilleure qualité au monde de lecture garantie :
Si vous pensez pouvoir « réparer » vos vinyles, détrompez-vous ! Découvrez les explications de IRENE.
La ligne de Sceaux Une rame de la série "Z 23000". Le premier numéro "7" indique que c'est un "direct", c'est à dire que cette rame ne s’arrête pas à toutes les stations.
Ambiance dans une rame Z 23000 modernisée, y avait peut-être l'écrivain banlieusard G. Bayard ? * Denfert-Rochereau à Massy Palaiseau * La petite ceinture qu'a connue G. Bayard et son histoire.
Seule représentation en BD, d'une rame "Z" dans une aventure de Blake & Mortimer (S.O.S. Météores).
Enfin presque, c'était un troisième rail et non une caténaire qui alimentait en électricité cette série "Z"
Valente
Messages : 17 Date d'inscription : 05/10/2020
Sujet: Michel entre deux feux Ven 19 Fév - 19:03
Souvenez-vous, Charles Pasqua et son « vrai faux » passeport de l'agent de la DST en fuite au Brésil. L'ancien Ministre de l’intérieur Charles Pasqua aurait-il lu "Michel entre deux feux" ? Je pose la question ! L'expression « vrai faux » a tout son sens dans le début brouillon de cette aventure . Mais, c'est pardonner monsieur G. Bayard, car la narration de l'intrigue nous entraîne avec bonheur dans une rocambolesque aventure d'espionnage. On est pas déçu en découvrant chapitre après chapitre ce Michel qui ressemble à une "série B". Mais pourquoi tous les savants sont vieux, cheveux blanc dans vos histoires Monsieur Bayard ? Des scientifiques type « Tournesol ». En plus, ce professeur Radier est un accumulateur d'objets. Un médecin dirait : syllogomanie. Le professeur Radier, spécialiste en nucléaire est protégé par un agent "secret" et sa fille Sophie qui s'occupe de l’intendance et plus. Désolé, mesdames, les tâches ménagères, ben c'est toujours vous ! Je sais, la loi vous autorise, le vote, l'IVG, ouvrir un compte en banque, etc... Mais en 1978, on a pas trouvé mieux pour faire la cuisine. C'est en période de vacance que Michel, et ses deux compagnons, Daniel et Arthur, débarquent dans cet univers « secret » pour des taches d'archéologie. Rien à voir avec du « secret ». Enfin si, car les espions sont partout ! Comme dirait M. Audiard « un barbu, des barbouzes au pluriel ». Cerises sur le gâteau, les jumeaux sont aussi présents, mais que font-ils dans cette aventure ? De fil (d'acier ?) en aiguille, Michel montre qu'il est bien le héros et c'est brillant. Les « petites cellules grises » de Michel égalent celles d'un Hercule Poirot. Soyons objectifs, G.Bayard avec cette aventure frise le blockbuster made US, mais avec un bon scénario. C'est de la grande aventure, rapide, spectaculaire avec son beau "happy end". « J'vous dis madame Michu, c'est notre McClane made in French ce Michel ! » Les incohérences font l'histoire ; on s'en accommode presque... Enfin pas exactement ! Ainsi, G. Bayard ne donne aucune explication sur ce souterrain dont l'entrée est obstruée et ou des des méchants (espions ?) circulent librement. Il faudrait aussi monsieur G. Bayard justifier cette lettre adressée à Sophie et remise entre les mains de Michel. Courriers dont l'adresse interroge à juste titre le héros. Perso, a ce moment de l'intrigue, je m'interroge sur les compétences de ce « service secret ». Je laisse aux autres lecteurs, nous trouver une solution. Idem pour le rendez-vous et l'enlèvement de Sophie. Bon Ok cette Sophie n'a rien à voir avec Lorraine Broughton dans Atomic Blonde. Et si on ajoute l'enlèvement du garde du corps et plus... Y a comme beaucoup de « vrai faux », dans la trame de cette aventure ! https://www.youtube.com/watch?v=ZMI3pcFuUmw
Nous sommes en 1978, quand "Michel entre deux feux" sort des presses Brodard & Taupin. Époque du micro-processeur, biologie moléculaire, satellites communications... Naissance des gadgets électroniques que l'on retrouve dans les séries TV (Mission Impossible, etc) L'auteur très ouvert aux sciences, était un fidèle lecteur de la revue Science & Vie. Alors, pourquoi aller chercher le truc en bois du magnétophone à fil d'acier ? À cause de la syllogomanie du professeur Radier ?. Dans le nucléaire c'est la sécurité qui prévaut. Surtout qu'avec les formidables moyens techniques que je possède : des doigts, un clavier et le "Ouibe"... Ben, j'ai rien trouvé ressemblant à la description de votre truc en bois du magnétophone à fil d'acier. L'invention de l'enregistrement magnétique est du à l'anglais Oberlin Smith en 1888 (étude théorique enregistreur à fil). Un an plus tard, le danois Valdemar Poulsen, fabrique la première machine opérationnelle : le Telegraphon. Mais c'est la WEBSTER CHICAGO qui en 1945 fabrique a plus grande échelle son "Electronic Memory". Je vous laisse découvrir l'article de la revue Elector et la vidéo.
Monsieur G. Bayard, votre professeur Radier utilise un moyen offrant aucune sécurité pour « cacher » un message. Et on utilise des matériaux « amagnétiques » pour la fabrication des escarpins. Moins cher et sans risque sanitaire. En tant que professeur n'avez-vous jamais surpris vos élèves avec des "mots ou codes" incompréhensibles ? Perso, nous c'était une suite de chiffres pour « s'échapper ». Faut bien trouver une application concrète à nos cours de Maths ! Surtout que le domaine de recherche du professeur Radier est le nucléaire. Une science qui impose un niveau en mathématiques supérieure à des collégiens. En plus en cours d'histoire on nous enseigne que l'algorithme remonte à César. Décidément, comme pour le vinyle du tome 25 c'est « tiré par les cheveux »... Et tirés très longs les cheveux, à la mode en 78 ! C'est un "Michel" ! Original, bien écrit, mais beaucoup d'erreurs. Pourquoi ce Michel de "série B", monsieur Bayard ? Comment ? C'est « secret ! »
Grâce à la commémoration du centenaire de G. Bayard et la réédition de la série "Michel" enrichie, vous découvrirez l'excellente préface de M. Forcheron qui vous expliquera avec détail cette vingt-huitième aventure. Philippe Daure est le virtuose de l'illustration. Trait, souple, direct et simple qui sait traduire « l'instant présent » de cette énigme insolite. Un plus pour ce Michel de "série B". Chapeau l'artiste. Seule énigme que je n'ai pas résolu, c'est le travail de l'ami DCM pour la réalisation de cette édition numérique du centenaire... Je sais, c'est « secret » ! Merci à vous.
P.S Je constate que Michel, côtoie plusieurs fois les « services secrets ». Alors ouvrons une - grande - parenthèse sur les « services secrets » dans les années 70. L'occasion pour moi de rendre hommage à une grande dame de la science informatique : Madame Alice Recoque. G. Bayard, a suivi dans la presse le feuilleton politique de la DST et des "plombiers du Canard Enchaîné". Pendant plus de sept ans, l'affaire digne d'une aventure des Pieds Nickelés a fait couler beaucoup d'encre.
Vème République, trois administrations « de l'ombre » font du « secret ». L'état alloue des budgets à ces administrations sans réel contrôle des parlements. C'est « secret ». Et pour exécuter une « opération secrète », tous les ministres qui chapeautent nos trois officines utilisent un puissant outil pudiquement dénommé « la valise¹ ». La valise c'est des biffetons ! En comptabilité analytique ancienne ou comme aujourd'hui c'est la ligne comptable : « fonds spéciaux ». À cette époque pour avoir des « fonds spéciaux », c'est aussi simple que d'acheter sa baguette de pain. Une voiture, une valise et direction le caissier de la Banque de France. Et comme c'est « secret », par discrétion l'Assemblée nationale comme la Cours des Comptes ignorent l'objet de ces liquidités « fantômes ». Si les « fonds spéciaux » ne suffisent pas, les ministères peuvent compléter par... des « fonds spéciaux ». Preuve que l'administration française sait être d'une redoutable efficacité sous la Vème République. Très pratique, face à un juge insistant ou curieux. La réponse est : « j'en sais rien, c'était secret ! »
Petit lexique de ces administrations à l'époque des "plombiers du Canard Enchaîné" :
La DST (Direction de la Surveillance du territoire) dépend du Ministère de l'Intérieur (salut Pasqua !). Sa mission, le contre-espionnage civil et militaire. À l'époque, l'administration la plus discrète de France. Sortie de l'ombre grâce à l'affaire des "plombiers du Canard Enchaîné" ou Watergaffe.
Ensuite Les "RG" (Direction centrale des Renseignements généraux) dépend directement du gouvernement. Des "intellos" chargés de surveiller l'opinion publique, d'établir des fiches (vedettes, politiques, syndicalistes, etc). Les RG sont mis en échec, car impossible pour eux d'identifier la taupe qui informait le Canard Enchaîné.
Et enfin le SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage). Le SDECE, surnommé "la piscine"... Là, on nage en eau trouble. C'est la "palme" d'or du « secret »... Parfait pour surveiller un palmipède qui barbote. Mais en 1972, G. Pompidou, mis cause dans une autre affaire politique, soupçonne les agents du SDECE d'informer le palmipède. Après l'échec des RG, le pouvoir décide de confier à la DST la surveillance du "caneton", et non au SDECE.
L'affaire judiciaire du Watergote, durera sept ans, sans aucune mise en examen. Preuve que la justice française sait être d'une redoutable efficacité sous la Vème République : « Après un pourvoi en cassation du journal par l'intermédiaire de son avocat Roland Dumas, la chambre d'accusation d'Amiens déclare en octobre 1978 l'action publique éteinte, arguant que plus de trois ans se sont écoulés depuis le début de la procédure judiciaire le 12 décembre 1973. Le 7 février 1980, la Cour rejette l'ultime pourvoi en cassation. » (Wikipédia)
Ce que l'on sait moins, c'est que le SDECE participa au financement de la science informatique. Et c'est là que je remercie le SDECE, car il aura permis à une femme d'être une pionnière de l'informatique, Madame Alice Recoque (1929-2021). Moins connu que Loana ou un Justin Bieber, cette grande dame a travaillé sur les mémoires à tores de ferrite pour le CAB1011, un ordinateur qui fût installé au service du chiffre du SDECE. Dans les années 70, elle dirigea le projet Mitra 15 du "Plan calcul" voulu par le Grand Charles. Le Mitra 15, un mini ordinateur a connu un succès grâce à son interface homme machine en langage naturel. Deux Mitra 15 furent utilisé pour le programme spatial Ariane 1. 2003 fut la dernière utilisation des deux Mitra 15, pour le dernier vol d’Ariane 4. Alice Recoque, termina sa carrière sur l'IA. Madame Alice Recoque est décédé le 28 janvier 2021 à l'âge de 91 ans. Merci Madame, pour avoir participé au rayonnement de la France dans le domaine scientifique.
@+
¹) en réalité, le nombre de "valises" est variable. Utile pour remercier les "bons" collaborateurs. L. Jospin réglementera ces montants liquides - non imposables - dans les valises.
Valente
Messages : 17 Date d'inscription : 05/10/2020
Sujet: Michel et les deux larrons Sam 17 Juil - 10:37
Bonjour monsieur Bayard. Hum ! C'est bien calme ici. Il est vrai, qu'avec cette pandémie les déplacements étaient restreints. Mais, c'est enfin terminé. Bon, j'ai dû présenter mon « passe sanitaire » à l'administrateur du forum et me voila ICI. On a les vaccins, mais pour s'évader totalement, un "Michel" est le bon vaccin pour la caboche. Et quel "Michel" ! Félicitations monsieur Bayard, cette aventure de "Michel et les deux larrons" est un régal. L'aventure est maîtrisée de bout en bout, c'est rapide précis, un sans-faute avec son happy end, « ils se marièrent et eurent... » Non, je délire ! Le thème de Michel et les deux larrons est presque une habitude chez notre auteur préféré, l'art, la peinture. Trame de l'histoire écrite avec ironie au début puis qui se clôture par l'absurde ou ce qui est « faux » à de la valeur. Mais alors que devient l’œuvre originale de l'artiste ? Que pense le spectateur à qui on présente un « faux » monsieur Bayard ? Les deux larrons ne sont-ils pas une caricature de nous et de l'artiste. Entre le « vrai » ou « faux » ayant la valeur que nous voulons bien leur donner. Monsieur Bayard ne donne pas de réponse, tout comme Hergé dans cette "non aventure" de Tintin et l'Alph Art. Un Tintin inachevé. Sujet de prédilection pour l'écrivain Bayard qui nous décrit ce monde de l'Art de la peinture ou tout est « faux » mais évolue dans une société bien authentique. Un collectionneur imbu, future candidat politique avec son chauffeur, au passé glorieux, un personnage à la Audiard... Comme tout ceci sonne « faux ». Un expert de la peinture qui vous certifie tout ce qui se vend dans le milieu de l'Art. Un spécialiste du « vrai » « faux » authentique. L'amoureux de la belle Élisa et aussi de la gente féminine qu'il côtoie au quotidien... Que restera t-il après 20 ans, de « faux » sentiments ? Un inspecteur qui place en garde à vue un « faux » coupable. Un diplomate japonais intéressé par des « faux » tableaux pour le compte du Musée de son pays. N'oublions l'inévitable courtier en œuvre d'Art, qui s'obstine à lister les « faux » tableaux. Et comment expliquer l'erreur de l’illustrateur Maurice Paulin que je vous laisse découvrir. À moins que cela soit un « faux » Paulin glissé par Hachette... Histoire de faire plus « vrai » chez Hachette !? Un « faux » tome ce "Michel" que je découvre ? Non ! Michel saura démêler le « vrai » du « faux ». On est captivé par le ton du récit du début à la fin. Ce tome de "Michel" est bien un authentique Georges Bayard. Grand merci à vous monsieur.
Ce "Michel et les deux larrons" que j'ai lu, est une édition spéciale numérique crée par M. Forcheron et DCM. Édition préfacée par à M. Forcheron, spécialiste de cette série qui nous fait découvrir les coulisses de cette aventure. Nous découvrons la famille de Daniel, sa maman, madame Derieux. La famille, c'est toujours compliqué et la famille Derieux n'échappe pas à la règle. On apprend que la maman de Daniel tient une librairie ou on peut acheter les BV de notre enfance je suppose. Puis vient un tableau de chaque personnage. L’enquête faite par M. Forcheron du lieu et contexte de l'époque enrichissent cette édition du centenaire. Le cancrelat qui cherche ou essaye de débusquer l'erreur dans cet Epub réalisé par notre amie DCM, c'est moi ! Et comme d'habitude, je suis heureux de constater que DCM maîtrise « son » sujet. Félicitations à toi, pour ton travail. Décidément cette édition du centenaire de Georges Bayard est exceptionnelle et parvient à faire passer l'édition originale BV de Hachette pour un « faux » !
Bonne lecture
Valente
Messages : 17 Date d'inscription : 05/10/2020
Sujet: Michel à Rome Ven 10 Sep - 7:50
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Exceptionnellement je vais commencer par des news peoples genre Closer. Attention, rien à voir avec la dernière vidéo TikTok de Justin Bieber, ni l'Insta du ucl de Kardashian Je ne suis pas un kid prépubère qui se nourrit de ses boutons d’acné... Mon propos est en rapport avec les "livres d'enfants". J'ai eu la chance de faire la connaissance de membres du Forum ! Un grand merci à Chamane, DCM et Monsieur X. Merci pour leur accueil et le partage de leur passion sur les livres. J'espère que nos routes se croiseront à nouveaux. Et en théorie, je devrais rencontrer en 2021, le spécialiste de Michel. Oui, Vulcain qui a la gentillesse d’enrichir chaque tome écrit G. Bayard d'une préface. Suis-je un privilégié ? Oui, mais comme on dit chez Íngrid Betancourt... « Parce que je le vaux bien ! » Ok ! Je sors... |~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~>[]
*** ** * « Ici votre Commandant. Bienvenue à bord ! » Plus de 23 tonnes, 2 moteurs Rolls-Royce d'une poussé de plus 93 kN avec une vitesse de croisière de 746km/h... et 46 ans de service commercial. Oui c'est la Caravelle, le premier biréacteur civil au monde produit en série de l'histoire de l'aviation. Et aussi le premier avion civil avec pilotage automatique à l’atterrissage. 1965,ce bijou technologie de notre "Startup Nation" - avant l'heure - permet de transporter 90 passagers dont Michel et Daniel pour la « ville éternelle », Rome. Merci monsieur P. Daure pour cette première illustration. Bel hommage aujourd'hui aux ingénieurs, techniciens, ouvriers de l’aviation civil pour cet avion exceptionnel.
Bienvenue à Rome Michel et Daniel - son neveu - qui rejoignent les parents, M. et Mme Thérais et les jumeaux. Sauf que sur place, personne à l'aéroport. Personne à l'Hôtel. Pire, une formule révolutionnaire disparaît ainsi que la famille Thérais repartie en train vers la France. Tout accuse les parents et surtout la police dans la disparition de la formule. Et leur amie italienne de constater : « Et voilà, dit Cristina. Vous devez rester orphelins (...) » Orphelins en 1965, dans un pays étranger. Que faire, loin de tout ? Dans cette grande métropole ? La situation est dramatique pour notre héro et Daniel. Heureusement pour eux, la famille de Cristina va servir de bouée de sauvetage. C'est assez rare ce genre de situation dans la BV. Monsieur Bayard plonge le jeune lecteur dans une situation cauchemardesque. Certaines similitudes peuvent rappeler l'album d'Hergé, L'affaire Tournesol. Tournesol et le Professeur Topolino versus monieur Thérais et le professeur Temporelli. Des inventions révolutionnaires dans les deux aventures. Même support de sauvegarde... Là s’arrête "mes" similitudes. Malgré ce tableau sombre, quand l'honneur de la famille Thérais est en jeu, Michel entend démontrer le contraire. Avec son neveu Daniel et surtout Christina, Michel tel le gladiateur du Colisée livre un combat pour l'honneur et la vérité. Mais alors est-ce un bon "Michel" ce 19ème tome ? La trame de l’énigme se veut originale. Il suffit juste de ne pas s’attarder sur des « détails ». Des « détails » qui interrogent au point qu'un vieux lecteur comme moi, n'hésite pas a être critique. Monsieur Bayard, pourquoi fracturer un coffre, quand il suffit de présenter un reçu pour récupérer son contenu. Surtout que les bagages ont été embarqués sans présentation d'un reçu. Comment ne pas être étonné, sur la facilité à se balader dans un musée en pleine restauration. Mieux, on se balade librement, le voleur hypothétique peut même se "servir" à vous lire monsieur G. Bayard... un comble ! Moi qui pensais que le « chantier est interdit au public » comme on le voit si souvent. Ne cherchez pas trop à deviner le coupable ; G. Bayard donne la "soluce" avant le dénouement ! Curieusement l'illustrateur P. Daure semble « troublé » par ce voyage de Michel à Rome. * Sans doute que "Fachino" ne fait pas suffisamment italien pour P. Daure qui change le nom du triporteur. Un nom sans doute plus "italien" pour P. Daure, mais impossible grammaticalement en Italien, comme l’explique DCM. * Dans un autre dessin, P. Daure devrait expliquer au constructeur de Turin, sa méthode pour fixer à l'aide de deux vis un rétroviseur sur vitre. C'est devenu une habitude chez G. Bayard, les scientifiques sont une caricature de la réalité. L'invention révolutionnaire » de monieur Thérais et du professeur Temporelli est toujours d'actualité en XXIème siècle. Un classique dans la BV. Plus surprenant, en lisant l'épilogue, G. Bayard qui invite le lecteur à la réflexion sur la « science » en citant la phrase archi connu de Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », Ben non, c'est totalement faux. Cette citation énervait notre prof de Français. Une dame brune, cheveux cours, aux yeux amandes avec ses fossettes et son charme envoûtant... Passons ! La citation complète est : « La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n'est que ruine de l'âme. »(Rabelais) Quand Rabelais écrit « science » il faut comprendre « connaissance » en respectant le contexte de l'époque. Donc, pour Rabelais, la connaissance en général doit être « morale ». Rabelais est décrit comme quelqu'un de septique. La « science » n'a donc aucun rapport avec la « conscience » chez Rabelais. Heureusement, sinon on s'interdirait la « connaissance ». La science est l'ensemble ou système de connaissances sur une matière. Et tout le monde apprend que « science n'est pas vérité ». Monsieur G. Bayard semble se fourvoyer dans son épilogue. Des "détails", preuve que c'est bien un G. Bayard. Et toujours un grand plaisir de lecture. Le vocabulaire est riche, et le professeur G. Bayard nous rappelle les p'tits règles de grammaire. Un rythme soutenu de l'aventure sur un thème très original pour l'époque avec des seconds rôles très présents. Quant à Michel, aucun doute c'est le John McClane de la BV. Et surtout n'oublions la belle Cristina qui a beaucoup de cran dans cette aventure. C'est sans doute la plus belle présence féminine et surtout casse-cou dans un "Michel". Mais attention, c'est la BV. La fin du livre ne termine pas par ; « ils se marièrent et eurent beaucoup de « bambinos pizzaiolo » ! Fin du voyage pour moi... Nous arrivons à Rome. La température extérieure est de... Merci de boucler votre ceinture pour l'atterrissage... Nous vous remercions d'avoir utilisé notre compagnie et espérons vous accueillir prochainement... Bon séjour et nous vous recommandons de lire ce nouveau "Michel à Rome" - édition du centenaire - de Georges Bayard.
Remerciement à Michel Forcheron pour sa postface et DCM pour la réalisation de cette édition électronique du centenaire. Ou sont-ils nos deux compères ? Personne à l'aéroport ! Ils ont quitté Rome en embarquant dans une Caravelle pour notre prochain Michel !
Valente
Messages : 17 Date d'inscription : 05/10/2020
Sujet: Michel et la super maquette Jeu 23 Sep - 8:44
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Ce "Michel et la super maquette" tombe au bon moment pour le lire. L'actualité de cette rentrée 2021, le prouve. Hollande et sa maquette de sous-marin, Macron tenant la maquette TGV spécial anniversaire et enfin Le Drian avec la maquette du Rafale qui n'a pas eu beaucoup de succès auprès de nos amis Suisses. Aucun doute la France est passionné par le maquettisme. Mais G. Bayard en 1978,dans son vingt-neuvième Michel pousse l'aventure maquettiste beaucoup plus loin. Alors plongeons - pas en sous-marin - à la découverte de ce formidable e-book du centenaire de George Bayard. Attention, amis lecteurs, c'est du lourd, du très lourd avec ce titre "Michel et la super maquette". Georges Bayard sort l'artillerie ; Michel fait pas de la figuration. Du jamais vu dans un livre BV. L'autre de la BV, Langelot, le p'tit blondinet, juste un bambin qui fait mu-muse dans son bac à sable avec son colonel Chibani comparé à Michel. Ingrédients du scénario : États-Unis, URSS, armement nucléaire, espionnage, Guerre froide... Du costaud,... je vous avais prévenu ! Mais alors que fond les parents pour protéger le fiston "Michel" de tels dangers monsieur Bayard ? Ben, pas grand-chose. Papa Thérais est aux States et maman Thérais rejoindra son époux en pleine intrigue. A Michel, Daniel & Arthur de nous protéger des dangers en pleine période de « Guerre froide » ! « La Guerre froide », l’expression est née à la fin de la dernière guerre et désigne deux blocs ; le monde "libre" et les communistes. Bon, reprenons, car comme d'habitude, le contexte est important dans une aventure de Michel. En remontant le temps, monsieur Bayard, semble s'inspirer de l'actualité de 1973 & 1975 (Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe). https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_sur_la_s%C3%A9curit%C3%A9_et_la_coop%C3%A9ration_en_Europe D'un côté le bloc soviétique et ses alliés, de l'autre les États-Unis et le bloc de l'ouest (OTAN, etc). En 1978, l'URSS est à bout de souffle moralement et économiquement. L'URSS s’apprête à mener une guerre contre l’Afghanistan qu'elle perdra. Président du præsidium du Soviet suprême de l'URSS, Léonid Brejnev. Période de la nomenklatura, corruption, économie stagnante et une diplomatie médiocre. Les États-Unis ont perdu la guerre du Vietnam et quitté le pays en 1975 aussi piteusement que pour l’Afghanistan cette année. Deux désastres humains et financiers. Seule consolation, la fierté d'avoir été sur la lune en "69" avant les Russes. Jimmy Carter, président US en "78" boycottera les jeux olympiques de Moscou. Mieux, Jimy, bloquera les exportations de denrées alimentaires vers l'URSS. Il était comme ça, le futur prix Nobel de la paix de 2022... Jimy, fallait pas lui marcher sur les pieds ! En "78", l'impérialisme US est à son apogée, Un capitalisme outrancier assure la prospérité des puritains Yankees. Techniquement aussi, l'hégémonie est quasi sans partage. IBM (Big Blue), "l’indécente", devenu 1ʳᵉ capitalisation boursière de 1975 à 1985. Xerox 90% du marché de la photocopie, des brevets à profusion grâce à son Palo Alto Research Center (Imprimante laser "71", Bureau électronique, etc) Boing avec son 747 - record de passagers pendant 37ans - est le roi des airs. Kodack, principal concurrent de Xerox, domine le secteur de la pellicule tout format. Dans le nouvel Eldorado du silicium outre IBM, les autres leaders sont tous US : Motorola, Analogiq Devices, la jeune société Intel, Zilog, etc IBM & Xerox échappe par miracle à la loi Anti-Trust. Hallucinant, Xerox dépensa des millions de dollars en pub pour bannir du langage « Xerox ». En 1978, si Xerox avait eu connaissance de l’illustration de P. Daure représentant un photocopieur Xerox... Hachette aurait été contraint de censurer P. Daure. Hégémonie aussi de la "culture US" avec la soupe « DisneyLand ». Exceptions pour des grands artistes qui ont influencé cette période « Sexe drogue and Rock'n Roll ».
Dans ce Michel, évoquons l'ingrédient principal : le « barbu » ou au pluriel comme disait, M. Audiard : le « barbouze ». Le barbouze, c'est un solitaire de terrain aguerri. Et quand il ne dort pas du sommeil du juste, le barbouze écoute, observe, photographie... bref il espionne ! En "78" poing de smartphone, lunettes virtuel, etc. Les outils sont : l'appareil photo, gros téléobjectif, poste émetteur/récepteur, micro émetteur, etc. Bref, c'est « l'ancien monde » avec son côté « artisanal ». Aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir. Su t'as pas une licence en Math, une thèse en C++, passes ton chemin. De simples logiciels comme "Pegasus, key loger, etc", font que l'espion est en télétravail. L'espion compatible « nouveau monde » vit en province et accompagne son marmot au club sportif du bled.
Georges Bayard a eu la bonne idée de choisir comme lieux Corbie pour cette aventure « cinémascope ». Corbie, petite ville de province, chef-lieu de canton du département de la Somme. Ça sent bon la « France éternelle ». C'est aussi le lieu de résidence de notre héros. Corbie sera donc le centre de monde et décor d'un épisode - méconnu - de « la Guerre froide ». "Michel et la super maquette", un huis clos qui se lit d'une traite tellement le rythme est soutenue. Un régal. Tout le talent d'écriture de monsieur Bayard s’exprime dans cette histoire. Je dis bravo ! G. Bayard nous fait découvrir les « eaux saumâtres de espionnage ». On est donc pas étonné de croiser des "requins", comme une « vraie fausse » DST. Le vieux lecteur que je suis constate que l'histoire comporte parfois des scènes de Théâtre comique. Car que fait Michel ? Il espionne lui aussi, même son « allié ». Allié qui se sachant surveillé espionne aussi son « allié » Michel. Vous suivez ?. C'est une tradition séculaire dans ce milieu de l'espionnage. Entre alliés « on s'écoute » en toute discrétion de préférence. Alors cher lecteur, avant de lire ce "Michel et la super maquette", par prudence vérifiée que vous aussi n'êtes pas espionné ! La fin est une apothéose. Et je vous laisse le choix de votre super maquette pour conclure. P. Daure en représente plusieurs. A vous de choisir. Pour moi, la super maquette est celle qui permet le dénouement de cette extraordinaire aventure. Merci monsieur Bayard pour ce grand moment de lecture.
Grand merci à M. Forcheron qui sait nous plonger - mais avec grande clarté - dans cette aventure passionnante. Comme d’habitude, ce cher DCM - aussi précis qu'un maquettiste - réalise un superbe e-book pour notre liseuse Signalons juste une "p'tit" erreur technique de G. bayard : la codification des indicatifs radioamateurs en France. https://fr.wikipedia.org/wiki/Radioamateur#Indicatifs_personnalis%C3%A9s Et si vous souhaitez lire une BD sur le sujet "radio", je recommande la BD de Franquin et Greg "Q.R.N. sur Bretzelburg". Probablement la meilleure histoire de Spirou & Fantasio, qui a été publiée la première fois en 1961. Autre anomalie, l'américaine Susannah hébergée chez Michel qui s'exprime dans un français incompréhensible. Mais au début de chapitre VI, on peut féliciter Susannah pour ses progrès rapides. « Je ne serai pas longue, dit-elle. Vous avez trop beaucoup de travail, avec l’exposition, je ne veux pas vous troubler ! » Aaaaaaah, Corbie, lieux magique ou la langue de Molière est si pure, même chez les étrangers !
P. Daure représente un magnétophone page 51. Aucun doute, c'est un "Uher, gamme 4000 report". La marque Uher était un fabricant réputé.
La publicité de Xerox France en 1978. Le modèle "9400" apparaît dans le film : Comment se débarrasser de son patron(1980) avec Jane Fonda. La gamme "9200/9400/9600/9700" c'est vendu comme des "petits pains". Il était donc fréquent de voir plusieurs "9x00" chez un client.
Pub US :
Dernier détail, la jeune américaine Suzannah qui se rend fréquemment au consulat d'Amiens à sans doute croisé un adorable bébé d'un an. Cette tête blonde a pour nom Emmanuel Macron ! Il a pas l'âge de lire Fantomette, mais le « nouveau monde » est en "Marche"... Enfin d'abord en poussette !
Très bonne lecture et vive le centenaire spécial Georges Bayard.
Valente
Messages : 17 Date d'inscription : 05/10/2020
Sujet: Michel et les maléfices Sam 20 Nov - 10:32
Michel et les maléfices est le dernier de la décennie "70". "On" a été sur la lune. Le mot « ordinateur » d'IBM est dans le langage courant, on parle même de micro-ordinateur. Malgré un choc pétrolier, un chômage galopant et un président bientôt empêtré avec ses diamants, la France consomme Le nucléaire ne fait plus peur, on bétonne, on goudronne et c'est la protection des libertés individuelles. Les loisirs deviennent une industrie, cinéma, concerts, littératures, voyages. Pourtant G. Bayard s'interroge sur les changements de la société françaises. On découvre dans ce "Michel" quelques "piques" ou interrogations sur ce « néolibéralisme ». L'auteur ne semble pas partager ce « bonheur » des libertés individuelles ou forme d'inconscience(?) de la société française.
Ce Michel, commence avec l'enregistrement d'une émission de télévision. Ah, la téloche ! En 1979 on avait trois chaînes et d'après ce que l'on peut lire la politique audiovisuelle était d’insuffler la joie, faire rêver avec émissions de variétés. Alors, on ne pleurait plus la regrettée Janis Joplin parcourant ses champs de cotons dans "Summertime". Nicole Croisille, Lenorman, Joe DASSIN, Cloclo et ses "clodettes" et bien d'autres investissent la télé. De belles années pour les "tubes" avec des Donna Summer, Abba, Gloria Gaynor, Bee Gees etc... Serge Gainsbourg et son "Aux armes et cætera" faisait scandale en pleine période disco. Sacré Serge ! Bon Scott, d'AC/DC chantait "Highway to Hell" avant de mourir dans son vomi un an plus tard. Tournée mondiale pour Pink Floyd avec "The Wall" dans des concerts toujours plus grandioses. C'est ce que Monsieur Bayard entendait ou découvrait fin "70". J'allais oublier, les affiches dans Paris annonçant la clôture de la tournée mondiale de Supertramps. Aujourd'hui que reste t-il ? Quel jeune connaît, Croisille ou Pink Floyd absent de TicTok, Instagram, Snapchat ? Chaque époque a ces artistes, ses créations. Une génération plus tard, tout est quasi oublié. Monsieur Bayard semble avoir du mal à admettre cette évolution et est même critique en l'exprimant dans ce dialogue :
Citation :
« (..) Ce que je trouve stupide, c’est que les gens qui suivent aveuglément les émissions de variétés de la télévision, avec tous leurs navets, n’apprécient pas les belles chansons (...) Je souhaite que ça change un jour ! »
Je suppose que G. Bayard n'a pas eu de nostalgie en 1979 marquant la fin du « sexe drogue et Rock n'Roll ».
Revenons au début du tome 30 qui est un pur "Michel". Son décor, un hameau, un vieux château, une auberge. L'auberge est tenue par une jeune veuve. Une veuve bien belle pour l'illustrateur P. Daure qui la dessine avec grâce. Rhaah ! Comment peut-on mourir en laissant si ravissante épouse ? Heureusement l'intrigue sera heureuse pour cette dame. Tiens, Martine est de l'aventure ! Mais c'est juste un rôle de figuration pour Martine. Car G. Bayard ne s'inscrit pas dans le mouvement de l'émancipation des femmes avec ce "Michel et les maléfices". La présence de Martine se résume principalement à la cuisine au milieu des marmites. Décidément son avenir semble tracé, cuisine, ménage et des maternités pour être imbattable en remplissant son dossier CAF. Soyons honnêtes, l'adolescente intervient une fois dans l'histoire. Elle rend visite à une femme qui pourrait être sa mère. Georges Bayrad nous fait vivre une scène un peu surréaliste entre une mère de famille qui se confie à une adolescente. Dans l'épilogue, comment interpréter aujourd'hui, la réplique de Michel à Martine ou la veuve va connaître l'amour (le grand ?) :
Michel a écrit:
« (...) mademoiselle ne pense qu’à un roman sentimental ! »
Martine, future épouse au foyer, condamné à rêver d'amour avec la collection Harlequin, monsieur Bayard ? En 1920, Mistinguett chantait :
Citation :
« La femme à vrai dire n'est faite que pour souffrir par les hommes »
Dans les années 70, divorce simplifié, IVG, indépendance financière, font avancer le droit des femmes monsieur Bayard. Alors, souhaitons à cette jeune fille et à l'ex-veuve le bonheur,... mieux que pour Mistinguett :
Citation :
[Mon Homme] En avoir un dans la peau C'est le pire des maux Mais c'est connaître l'amour Sous son vrai jour Et j'dis qu'il faut qu'on pardonne Quand une femme se donne À l'homme qu'elle a dans la peau(...) (Albert Willemetz et Jacques Charles / Maurice Yvain)
Autre critique de monsieur Bayard, à propos des constructions modernes qui "défigurent" le paysage. Georges Bayard est-il un "Stephen Bern" avant l'heure ?!? En 1979, la France ne ressemble plus à celle des années "50/60". Les cités, autoroutes, aéroports, centres commerciaux, zones industrielles ont modifié définitivement ville et campagne. L'architecture est rigide, efficace, rentable et peut surprendre. Autant d'édifices que nous laissons à la génération suivante. On semble consommer jusqu'à notre environnement sans y faire attention. On passe, on ne s’arrête pas. G. Bayard fait passer un message (nostalgique ?) a son lecteur ; n'oublions pas notre histoire, notre patrimoine.
Hum, vous pensez sans doute que je n'ai pas apprécié "Michel et les maléfices". Détrompez-vous, j'ai adoré. Je l'ai lu trois fois ! Du pur Bayard. C'est ingénieux, moderne et notre professeur d'école invite le lecteur à apprendre, se cultiver. La préface de M. Forcheron explique à merveille ce tome 30 que vous devez lire. Pour moi - vieux lecteur - l'intrigue sert de fil conducteur pour explorer une tranche de vie - souvent oublié - sur l'évolution de notre société. Pour vous - jeune lecteur - un très bon moment de lecture. Une invitation à découvrir la p'tit histoire de « l'ancien monde » et des sciences.
Des incohérences dans ce tome 30 ? Oui, sinon ce ne serait pas un "Michel". (Suis-je méchant ?) Pourquoi monsieur Bayard utilise un « chrono-rupteur » pour un appareil électrique ?
Citation :
« je crois bien que c’est un chrono-rupteur à piles. Il peut déclencher le cri à l’heure fixée. »
Ben non, un chrono-rupteur est un « appareil coupant automatiquement le courant après un temps déterminé » (SIC). Et en en 1970 existait déjà le "programmateur" électrique qui est plus approprié dans cette histoire.
Certainement que monsieur Bayard a possédé un lecteur cassette, car de 1970 à 1995, c'était l'âge d'or de la cassette. Beaucoup d'jeuns de l'époque en "79" avaient un lecteur de cassette et connaissaient la "languette de sécurité" C'est donc étonnant de lire :
Citation :
— Les carrés de sécurité ? » répéta Arthur, étonné.
Arthur semble découvrir la cassette et cette "sécurité". Étonnant pour ce bricoleur curieux et très doué Une "p'tit languette absente interdisait l'enregistrement d'une face de la cassette. Donc Michel n'avait pas besoin de simuler la présence des deux languettes(p. 71), une seule suffisait ! Et les technophiles savent que la cassette avait évolué. Ainsi la cassette a eu plusieurs "languettes" suivant le type du support magnétique. À l'origine, la cassette a été commercialisée par le géant néerlandais de l’électronique Philips. Son inventeur, l'ingénieur Lou Ottens de Philips, dans une interview explique l'origine de son invention :
Ottens a écrit:
« La cassette a été inventée par agacement vis-à-vis du magnétophone qui existait déjà, c’est aussi simple que cela »
Monsieur Lou Ottens est décédé cette année, le 6 mars 2021 à l'âge de 94 ans . Et c'est en 1979 que Sony sort le "Walkman" qui se vendra à plus de 220 millions d'exemplaires.
Un des maléfices dans ce Michel interroge le lecteur. Des objets sur une étagère tombent sans explication. Les humains ou animaux ne perçoivent rien. L'auteur propose une explication ; cela serait dû à des secousses, ou séisme, transmises par un puits artésien. Le phénomène n'est pas nouveau et documenté, mais (y a toujours un "mais" monsieur Bayard !) : Sachant que, * le niveau de ressenti humain est de 1mm/seconde pour un séisme, * le niveau « de dégâts » d'un séisme doit être > à 3mm/seconde. C'est ce que nous apprend la littérature scientifique ou comptes rendus d'observations. Et la pression d'un puits artésien doit dépasser 16 bars pour une magnitude >> 3. Valeur qui dépend aussi de la nature des sols et de l'éloignement du puits artésien. Bref, l'explication proposée semble bancale,... si quelqu'un peut infirmer mon propos...
Pour conclure, c'est un très bon "Michel", plaisant et instructif qu'il faut lire ou redécouvrir. Et je remercie DCM pour sa réalisation au format Epub... Un Epub sans maléfices !
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Sujet: Re: ### Centenaire de Georges Bayard ###
### Centenaire de Georges Bayard ###
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